23 janvier 2015
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La nécessité du théâtre s’est vue fortement ébranlée par le cinéma, que celui-ci l’a été par la télévision qui est maintenant bouleversée par Internet.
Toujours est-il que progressivement, dans la seconde moitié du XXe siècle, le théâtre a perdu sa prééminence, perte qui l’a conduit à constituer « une conscience de minorité », selon le mot de Deleuze en 1979. « Is the theater really dead? », chantaient déjà Simon et Garfunkel en 1960 …
À n’en pas douter, les nouveaux modes de vie, les nouvelles sensibilités, les nouvelles technologies, les nouveaux horizons qui dessinent les villes du XXIe siècle appellent de nouvelles pratiques artistiques et citoyennes, de nouvelles représentations, de nouveaux rassemblements, de nouveaux échanges, bousculant les lieux identifiés et les dispositifs connus.
Est-ce pour autant la mort du théâtre ? Le parallèle de la ville et du théâtre est-il encore opérant à l’ère du numérique ?
Cela explique le point de départ de ce dossier : l’examen de la place actuelle des lieux scéniques dans les villes en mutation, intégrant la relation acteurs/spectateurs, posant surtout la question du théâtre en tant qu’art, relativement à une approche scénographique, architecturale et urbaine, artistique et sociale.
Ces sujets sont développés en résonance avec la rencontre internationale « Place du théâtre, forme de la ville », qui s’est déroulée du 13 au 15 novembre 2014 à Nantes, initiative soutenue par l’UDS.
L’hypothèse est que le théâtre, en tant qu’art et lieu, service public et pratique sociale, a repris en ce début du XXIe siècle une place majeure. Que le théâtre constitue à nouveau une conscience de majorité.
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