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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 19:57

Yannis KOKKOS (né en 1944 à Athènes)

 

Scénographe, metteur en scène. Après une formation à l’Atelier libre des Beaux-Arts d’Athènes, il se forme à l’Ecole supérieure d’art dramatique de la Comédie de l’Est de 1963 à 1965 (section décoration et costumes), puis demeure en France. De 1965 à 1967, il travaille comme décorateur dans l’Est avec les metteurs en scène de la CDE Claude Petitpierre, André Steiger, René Jauneau, Daniel Leveugle, Hubert Gignoux, Pierre Lefèvre, puis plus largement dans la décentralisation dramatique avec Antoine Bourseiller à Aix-en-Provence, Guy Parigot à Rennes, André Reybaz, Pierre-Etienne Heymann à Lille.

 

En 1970, il travaille pour la première fois avec Antoine Vitez pour le Précepteur de Jakob Lenz. Cette collaboration étroite durera jusqu’à la disparition de Vitez en 1990 avec la création de Galilée de Brecht à la Comédie-Française, collaboration marquée par des œuvres comme Electre (en 1971 et en 1986), Iphigénie Hôtel de Vinaver en 1977, Faust de Goethe en 1982, Hamlet de Shakespeare en 1983, (synthèse scénographique de Serlio et de Craig), Le Soulier de satin de Claudel en 1987 en Avignon.

De 1978 à 1991, il travaille également de façon suivie avec Jacques Lassalle (Théâtre de chambre de Michel Vinaver, Remagen d’après Anna Seghers en 1978 ; A la renverse de Vinaver en 1980 ; Tartuffe de Molière en 1991).

 

Le passage aux années 1970 l’amène à souligner désormais sa préférence pour le terme de scénographie pour qualifier son travail, caractérisé par une attention au cadrage et à la relation avec le spectateur. La scénographie d’Electre en 1971 témoigne de cette mue, opérant un passage du décor à l’écriture scénique. Le Héron de Vassili Axionov mis en scène en 1984 par Vitez offre la figure de cet oiseau à laquelle il s’identifiera. La publication avec Georges Banu en 1989 de l’ouvrage Le scénographe et le héron en est la marque distinctive. Kokkos se remémore la vision d’un héron sur une plage. Cet oiseau lui est apparu comme « un signe alphabétique de la création ». Ainsi, sous l’apparence accidentelle d’une chose ou d’un être « peut se déceler la trame profonde, l’indice secret, le signe ». Toute forme, tout dessin cache un dessein, une intention secrète.

 

Il travaille avec beaucoup d’autres metteurs en scène comme Pierre Barrat, Pierre Debauche, Georges Werler,  Charles Tordjman, Jacques Kaemer (Minette la Bonne Lorraine en 1977), Pierre-Etienne Heymann, Edmond Tamiz, Gérard Vergez, Jean-Paul Roussillon, Michel Berto, Jean-Pierre Vincent, André Engel, Jean Mercure, Serge Peyrat, Jean-Michel Ribes, Eric Rohmer, Jacques Nichet et Didier Bezace, Alain Françon, Michel Piccoli, Pierre Chabert, ...

 

Il fonde en 1976 avec René Loyon une compagnie dont le nom - Je/Ils - est inspiré d’Adamov,  avec laquelle ils signeront la création en 1980 de Voyages avant l’an 40. La Princesse Blanche est sa première mise en scène en 1987, avec la collaboration de Loyon et Anne Blancard, dans un décor de Nicolas Sire qui fut son assistant. Cette orientation vers la mise en scène, induite déjà dans tous ses dessins de scénographe se précise en 1991 avec Iphigénie de Racine à la Comédie-Française. Dès lors, il signe mise en scène et scénographie, souvent en collaboration pour la mise en scène avec Anne Blancard, principalement à l’opéra.

 

Son premier contact scénique avec l’opéra date de 1970 avec L’Osteria di Marechiaro de Païsello mis en scène par Pierre Barrat et de 1972 avec Cosi fan tutte de Pozart mis en scène par le mozartien Daniel Leveugle à Strasbourg. Egalement, il s’est tourné très tôt vers le théâtre musical – en vogue dans les années 1970 – notamment avec Georges Aperghis. Dès le début des années 1980, il travaille de plus en plus pour l’opéra avec Jacques Lassalle (Lohengrin de Wagner en 1982) et Antoine Vitez (MacBeth de Verdi en 1984), Andrei Serban. Sa première mise en scène d’opéra est celle de L’Oresteia de Yannis Xenakis en 1987 en plein air à Gibellina en Sicile, suivie de celle de Boris Godounov en 1989 à Bologne, reprise en 1991 à l’Opéra de la Bastille. Depuis, il multiplie mises en scène et scénographie à l’opéra en France, en Italie, en Grande Bretagne, en Allemagne, en Suisse, en Belgique, en Espagne.

 

Moins connu est son travail pour le cirque avec des collaborations avec Alexis Gruss : Paris-Pékin en 1985, et De Lautrec à Picasso en 1986, pour les marionnettes, ou encore pour l’événementiel (Cérémonie d’ouverture des deuxièmes Jeux de la Francophonie en 1994), ou pour l’exposition (Voir des étoiles, le théâtre de Victor Hugo mis en scène en 2002). Egalement il a travaillé pour la danse ; notamment avec John Neumeier de 1994 à 2001. Son œuvre scénographique est importante : de 1965 à 2008, il a conçu 186 scénographies. Son travail mêle de façon très forte travail sur l’espace, relation avec le spectateur, décor, costumes et lumière : sur ce point ses collaborations avec Patrice Trottier et Guido Levi sont exemplaires.

 

En 1987, il obtient le Molière du décorateur scénographe pour L'Échange de Paul Claudel et la médaille d'or de la Quadriennale de scénographie de Prague. Il est l’un des membres fondateurs de l’Union des scénographes en 1996, dans la suite du travail de réflexion du Groupe de la charte en faveur de la reconnaissance de la qualité d’auteur du scénographe.

(M.F.)

 

 

Jean-Guy LECAT (né à Paris)

 

Scénographe. Il a commencé sa carrière comme dessinateur industriel à la Thomson-Houston qu’il quitte après un stage de 6 mois dans les studios de télévision des Buttes Chaumont. Adjoint de l’administrateur du Festival du Marais, il rencontre le scénographe Claude Perset avec lequel il travaille épisodiquement  pendant 10 ans (Théâtre d’Orsay, Théâtre de la Cité de Carcassonne, Théâtre d’Alès, Théâtre de la Mer à Sète, etc.). Parallèlement, il est engagé comme régisseur au Théâtre du Vieux Colombier, au festival du Marais et d’Avignon.

Depuis, tout en gardant un pied dans l’architecture, il a pratiqué à  peu près tous les métiers du théâtre y compris acteur et metteur en scène à travers une centaine de productions. Il a travaillé entre autres avec Jean-Louis Barrault, Roger Blin, Jean-Marie Serreau (ouverture du théâtre de la Tempête à la Cartoucherie de Vincennes), Luca Ronconi, Le Grand Magic Circus, Antoine Bourseiller, T.Suzuki, Lambert Wilson, Pierre Boulez, Tadeusz Kantor, Les Percussions de Strasbourg, François Marthouret, Guy Rétoré, Jérôme Deschamps, Michel Raffaelli, Jorge Lavelli, Catherine Dasté, Jacques Seiler, Antoine Vitez, Gabriel Garran, Pier Luigi Pizzi, Jean Vilar, Richard Forman, Tom O’Horgan, Samuel Beckett, Maurice Benichou,  The Living Theatre, Andrei Serban, Otomar Krejca, M.Gas, J. Benite, Josef Szajna etc., Peter Brook.  Directeur technique de 1976 à juillet 2000 du Théâtre des Bouffes du Nord, il était entre autre chargé de la recherche et de la transformation ou création de plus de 200 espaces à travers le monde.

Scénographe d’équipement indépendant depuis juillet 2000, il a collaboré à la  construction de plusieurs espaces de théâtre avec entre autres les architectes Frank O’Gehry, Hug Hardy,  M. G. Dias, Steve Tompkins,  J. McAslan,  John Keogan,  Anthony Bechu. En mai 2007 pour la dernière quadriennale de Prague, il a imaginé un espace entièrement composé d’un échafaudage, de boites de carton et de laine de verre.

Egalement scénographe de spectacle, il a récemment imaginé pour le théâtre les décors d’Himalaya (ballets), L'Iliade (kathakali Ballets),  O Fazedor de Teatro, Othello, Titus Andronicus, Quarto Minguante, Macbeth, Timon d’Athènes, les décors et costumes de Je m’appelle Paula Spencer, Le Cercle de Craie Caucasien, Mademoiselle Julie, The Longer Kiss, Collected Stories, Oedipus (ainsi que la direction), Antigone (décors en papier), les décors d'opéras de O Doido e a Morte,  Mahagonny, Le Mariage secret,  la Clémence de Titus,  Il Barbieri de Seviglia, Tre Intermezzi, La Périchole.

Parallèlement il dirige des ateliers mixtes entre architectes, metteur en scène et scénographe un peu partout dans le monde. Les prochains auront lieux à J.C. Corazza Studio à Madrid, à l’University of Cardiff et à la Columbia University of New York.

Il a publié trois livres :

The Open Circle, avec l’architecte Andrew Todd et Peter Brook, Londres, 2003.

One play, One audience, Only one space, Prague, 2007

Al Encuentro de Buenos Aires, Buenos Aires, 2001.

 

 

Christine MAREST

 

Scénographe, metteur en scène pour le théâtre et l’opéra.  Après des études aux Beaux-Arts, elle crée des décors et costumes au Théâtre Universitaire de Lyon. Entre 1968 et 1969, elle assiste notamment Hubert Monloup et Jim Léon pour  L’infâme de Roger Planchon, La mise en pièce du Cid au TNP de Villeurbanne. Entre 1973 et 1977, elle crée plusieurs scénographies au Théâtre des Jeunes Années dirigé à Lyon par Maurice Yendt. Elle effectue des stages auprès de Joseph Svoboda à Paris, en 1975, et de Giorgio Strehler et Ezio Frigerio pour  La Villégiature  de Goldoni en 1978. De  1969 à 1987, à l’Opéra de Lyon et à l’Opéra Studio de Paris, le directeur Louis Erlo lui confie plusieurs scénographies : Orfeo,  La Flûte Enchantée en collaboration avec André Acquart, Le Monde de la Lune, Le Couronnement de Poppée en collaboration avec Yannis Kokkos, Les Travaux d’Hercule. De 1973 à 1996, elle collabore étroitement avec le metteur en scène Guy Coutance : Madrigaux de Monteverdi,  Cycle Haydn, Dialogues des Carmélites, La Finta Giardiniera, Esther de Carpentras, Cléopâtre.  De 1977 à 1999, elle conçoit des décors et costumes notamment avec les metteurs en scène dramatiques et lyriques Yannis Kokkos, Pierre Barrat, Gabriel Garran, Luce Mélite, Pierre Meyrand, Arlette Téphany, Eric Tappy, Max Charruyer.

 

Christine Marest a signé récemment les décors et costumes de L’Héritière, livret de Louis Ducreux d’après Henri James, musique de Jean-Michel Damase, mise en scène de Renée Auphan, à l’Opéra de Marseille, en 2004, les décors et  les costumes de Madame De, livret de Jean Anouilh d’après Louise de Vilmorin, musique de Jean-Michel Damase mise en scène de Vincent Vittoz au Grand Théâtre de Genève en 2001, les décors et costumes de Xerxès  de Haendel, mise en scène de Vincent Vittoz au Grand Théâtre de Genève en 1998.

 

En tant que metteur en scène, elle a réalisé Les Madrigaux de Monteverdi à Marseille avec la Compagnie Deus ex Machina, en 2002, Petites musiques de nuit, avec des musiques de Mozart, Stravinsky, Schoenberg, Amy, etc. et des textes de Musset, Zweig, Desnos, etc. à Aix-en-Provence Marseille, et en tournée avec la Compagnie Deus ex Machina en 1999-2000, Secouez-Moi, musiques de Janequin-Ohana-Bon à Aix-en-Provence, Marseille, Paris, Bruxelles avec l’Ensemble Musicatreize de 1996 à 1998, Remarques sur les Couleurs, musique d’Alexandre Markeas sur des textes de Pascal Quignard à la  Maison de la Musique de Nanterre  avec l’Ensemble TM+ en 1997,IQ et OX, opéra d’André Bon, d’après la pièce Iq et Ox de Jean-Claude Grumbert, en mars 2009, à l’Opéra Théâtre de Metz.

 

Elle mène d’autres activités, traduction de l’italien de l’ouvrage de Franco Mancini La scénographie italienne de la Renaissance au Romantisme , écriture de Le grand mur couleur de nuit, histoire illustrée pour les enfants, éditée en Italie et en Corée, ainsi que d’un spectacle musical sur le même sujet (1996). Elle a développé un avant-projet pour un « Centre Contemporain des Arts du spectacle » (Centre d’insertion pour de jeunes auteurs), soutenu par des personnalités du spectacle vivant (1997). Elle a enseigné la scénographie dans diverses écoles françaises (GRETA- ENSATT-Lyon - Clermont–Ferrand -GRETA- Besancon, etc.), a participé à des actions de Formation (AGECIF) de montage de productions et vente de spectacles. Elle est intervenue en 2006 à Marseille  pour l’Arcade Paca sur la Conception des décors et costumes dans le cadre d’un séminaire de formation Scénographies en jeu en direction des jeunes compagnies.

 

Christine Marest est membre fondateur, ex-secrétaire générale, ex-présidente et actuellement vice-présidente de l’Union des Scénographes. Elle est Déléguée du  groupement des scénographes au  Syndicat National des Auteurs et Compositeurs.

 


Christophe OUVRARD

 

Scénographe, créateur de costumes. Diplômé de l’École Supérieure d’Art Dramatique du T.N.S. (scénographie et costumes) et de l’École des Beaux Arts de Bordeaux, il travaille notamment pour Jacques Osinski (Didon et Enée, opéra de Purcell, Le Songe d’August Strindberg, Dom Juan de Molière et Richard II de William Shakespeare), Jean Boillot (Coriolan de William Shakespeare), Guy Pierre

Couleau (George Dandin de Molière, La Chaise de paille de Sue Glover, La Forêt d’Alexandre Ostrovski), Bérénice Collet (Le Petit Ramoneur de Benjamin Britten), Gilles Dao (C’était mieux avant d’Emmanuel Darley), Jean René Lemoine (La Cerisaie de Tchekhov) Astrid Bas (Platonov de Tchekhov), Pierre Diependaële (La Nef des fous de Sebastian Brant), Etienne Pommeret (Ce siècle avait deux ans de Victor Hugo, La Mienne, la Nuit – Don Juan, variations d’après Ödön Von Horväth, Pinter), Yannis Kokkos (L’Orestie, fragments d’après Eschyle), Laurent Gutman (Légendes de la Forêt viennoise de Ödön Von Horväth, Platonov de Tchekhov), Stéphane Braunschweig (Le Jubilé de Tchekhov).

(M.F.)

 

Laure PICHAT  (née en 1973)

 

Scénographe, architecte. Diplômée de scénographie (ENSATT Lyon) et d’architecture (École d’Architecture Paris-La Villette). Elle exerce actuellement dans ces deux secteurs d’activité. Pour le théâtre et l’opéra, elle poursuit, depuis 2003, une collaboration privilégiée avec le metteur en scène Jean - Yves Ruf. Parmi ses réalisations récentes en scénographie de spectacles : Cosi Fan Tutte de Mozart, Le Combat de Tancrède et Clorinde et Madrigaux, guerriers et amoureux de Monteverdi, Kroum l’ectoplasme de Hanokh Levin, Silures d’après S.T. Coleridge et N. Kavvadias, Un plus un, Par les cornes, d’après des textes de Juan Cocho, La comédie sur le pont de Martinù. Elle prépare actuellement une nouvelle création pour Passion selon Jean d’Antonio Tarantino. En architecture, elle a réalisé diverses réhabilitations et constructions neuves et l’aménagement scénographique du hall du Théâtre de Saint-Brieuc.

(J.Ch.)

 

 

Raymond SARTI  (né en 1961)

 

Scénographe (théâtre, danse, cirque,  cinéma, exposition). Il a étudié la gravure, le design à l’École Boulle à Paris, puis la scénographie aux Arts Décoratifs. Il a conçu un grand nombre de scénographies pour les metteurs en scène Ahmed Madani, Jérôme Deschamps and Macha Makeieff, Jean-Pierre Rossfelder, François Rancillac, Thierry Roisin, Arlette Téphany, Pierre Santini, Eugène Durif, Catherine Beau, Guy Pierre Couleau ; pour les chorégraphes Mathilde Monnier, Farid Berki, Philippe Decouflé, Eric Lamoureux et Héla Fattoumi ; pour le cirque avec  le clown Nikolaus, avec le  Centre national des arts du cirque ; pour les réalisateurs de cinéma Dominique Cabrera, Solveig Anspach, Pascale Ferran, Gérard Mordillat, Jacques Doillon, Jane Birkin ; il est l’auteur des scénographies  de trois importantes expositions thématiques à la  Grande halle de la Villette  à Paris: Le Jardin Planétaire avec le paysagiste Gilles Clément, Il était une fois la fête foraine avec le conservateur Zeev Gourarier, Kreiyol Factory en 2009 ainsi que de nombreuses autres en France et à l’étranger.

Il travaille actuellement avec l’architecte Françoise Jourda, et la paysagiste Catherine Mosbach sur la conception du nouveau Jardin Botanique de Bordeaux, et sur un parcours d’ éco- responsabilité en Camargue avec le paysagiste Gilles Clément et le Conservatoire du Littoral.

Il enseigne au sein de la section scénographie à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris.

(M.F.)

 

Nicolas SIRE (né en 1954)

 

Scénographe.  Formé à l’Ecole supérieure d’art dramatique du Théâtre national de Strasbourg, en sortant, il devient l’assistant de Yannis Kokkos à la fin des années 1970. Il travaille aussi bien dans le théâtre subventionné pour les metteurs en scène Alain Françon, René Loyon (La Double Inconstance   de Marivaux 2002), Jacques Lassalle (Bérénice de Racine, 1992, Le Professeur Taranne d'Arthur Adamov, 1984), François Marthouret (Le Livre des fuites de Jean-Marie Gustave Le Clezio, 1992), Marcel Maréchal (L'École des femmes de Molière, 1988), Claude Yersin (Arromanches de Daniel Besnehard 1986) Pierre Constant (Le Cirque impérial  de Claude Alranq, musique d’Antoine Duhamel, 1979) que pour le théâtre privé. Au théâtre privé, il est le scénographe le plus fréquent de Bernard Murat avec qui il a fait Faisons un rêve de Sacha Guitry  (2008), Traits d'union de Murielle Magellan (2004), Devinez qui ? Dix petits nègres d'après Agatha Christie et Agatha Christie  (2003), Skylight de David Hare  (1998), L'Aide mémoire de Jean-Claude Carrière (1992), L'Idée fixe de Paul Valery (1990). Il a aussi signé les scénographies de Sur la route de Madison d'après Robert James Waller (2007) mis en scène par Anne Bourgeois, L'Illusion comique  de Pierre Corneille mis en scène par Marion Bierry (2007), La Femme placard  de et mis en scène par Isabelle Rattier (2007), Mémoires d'un tricheur  de Sacha Guitry mis en scène par Francis Huster (2005), L'Invité  de David Pharao mis en scène par Jean-Luc Moreau (2005), Droit de retour de et mis en scène par  Wladimir Yordanoff (2000). Il a travaillé régulièrement avec Alain Françon de 1985 à 1988 : Tir et Lir  de Marie Redonnet Alain Françon (1988), Une lune pour les déshérités d’Eugène O’Neill (1987), Hedda Gabler d'Henrik Ibsen (1986), Mes souvenirs d'Herculine Barbin (1985), Je songe au vieux soleil... de William Faulkner  (1985).Pour la lumière, il travaille le plus souvent avec l’éclairagiste Laurent Castaingt.

(M.F.)

 

 

Eric SOYER (né en 1968)

 

Scénographe, créateur de lumière. Après un bac littéraire, il entre à l’Ecole Boulle dans la section Expression visuelle et architecture intérieure, marquant un intérêt pour les réalisations éphémères. Il commence à travailler au sein d’un bureau d’études de stand pour l’événementiel. Il rencontre au Théâtre de la Main d’’Or à Paris  la compagnie britannique Act avec laquelle il travaille en tournée comme régisseur pendant sept ans. Il rencontre ensuite dans ce même lieu Joël Pommerat qui a fondé en 1990 la compagnie Louis Brouillard. Eric Soyer signe sa première scénographie pour Pommerat en 1997, commençant ainsi une relation qui n’a pas cessé. Sa particularité est de concevoir à la fois la scénographie et la lumière, qui est l’un des matériaux essentiels de son travail scénographique.

(J.Ch.)

 

 

Jean Marc STEHLE (né en 1941)

 

Scénographe, créateur de costumes, comédien. Après une formation aux Arts Décoratifs de Genève, il débute en 1963 au Théâtre de Carouge où il conçoit et construit des décors, notamment pour les metteurs en scène François Simon, Philippe Mentha et Roger Blin. En 1982, il rencontre Benno Besson avec lequel il développe un compagnonnage fructueux : L’Oiseau vert de Gozzi, Hamlet de Shakespeare,(1982), Le Médecin malgré lui de Molière (1984), Le  Dragon de Schwartz (1986), La Flûte enchantée de Mozart (1988),  Mille francs de récompense de V. Hugo (1990), Cœur ardent d’Ostrowski (1992), Qui sait tout et Gros Bêta (1993) et Lapin-Lapin (1996) de Coline Serreau, ou encore Le Roi Cerf de Gozzi (1994). A partir de 1989, il collabore notamment avec Matthias Langhoff pour Don Giovanni de Mozart, Désir sous les ormes d’E. O’Neill (1993), Les Trois sœurs de Tchekhov (1994), Dans la Colonie pénitentiaire d’après Kafka (1996) ou Doña Rosita de Lorca (2005). Il poursuit aujourd’hui de nombreuses créations pour le théâtre et l’opéra.

(M.F.)

 

 

Jean-Luc TAILLEFERT (né en 1964)

 

Scénographe. Après une formation de paysagiste, de comédien et une licence d’étude théâtrale à Paris VIII, il se dirige vers la scénographie et entre à l’école supérieure d’art dramatique du Théâtre National de Strasbourg, section scénographie (promotion 1995). Il conçoit, et réalise en partie, des scénographies, des costumes et des accessoires pour des spectacles de metteurs en scène d’horizons très divers en France et en Suisse. Outre ses activités théâtrales, en 2004 il conçoit la scénographie pour l’exposition Napoléon et la Mer au Musée National de la Marine de Paris. Dans un projet plus pérenne, il réaménage le hall d’accueil de la Scène Nationale La Passerelle à St Brieuc. Au théâtre, il collabore très régulièrement avec Thierry Pillon à Nantes (dès 2003, Iphigénie, Héroïnes, Féeries Brévinoises), avec Jacques David à Paris (dès 1999 dont Une nuit dans la montagne au Théâtre du Soleil, Vincennes), avec Gianni Schneider à Lausanne (dès 1998, dont Le Nom, Visage de Feu, Lulu au Théâtre de Vidy), avec Christophe Rouxel à St Nazaire (dès 1997, dont L’Affaire de la rue de Lourcine, Woyzek, L’Echange, Roberto Zucco), mais aussi avec Joël Jouanneau, Enzo Cormann, Laurence Roy, Benjamin Knobil, Nicolas Rossier, Michel Toman, Mathieu Roy et Jean-Yves Ruf entre autres.

(M.F.)

 

Aurélie THOMAS (née en 1974)

 

Scénographe, créatrice de costumes. Diplômée de l’Ecole du Théâtre National de Strasbourg en 1999, elle signe la même année la scénographie  d’un spectacle de cabaret pour le 8ème festival de l’Union des Théâtre de l’Europe, puis en 2000 celle de Phèdre de Yannis Ristos, dans la mise en scène de Jean-Louis  Martinelli. Elle réalise la scénographie et les marionnettes d’un spectacle pour enfants, puis la scénographie et les costumes pour la création collective de Erwan et les oiseaux dirigée par Jean-Yves Ruf (2001). Elle amorce surtout dès 1999, une collaboration avec le metteur en scène Guillaume Delaveau créant scénographies et costumes pour Peer Gynt/ Affabulations d’après Ibsen, Philoctète de Sophocle, La Vie est un songe de Calderón, Iphigénie suite et fin d’après Euripide et Yannis Ristos (2006) et Massacre à Paris de Christopher Marlowe au Théâtre national de Toulouse (2007). En parallèle, elle collabore également avec Christophe Rauck pour les costumes de La Vie deGalilée (2004) puis crée la scénographie pour Le Revizor de Nikolaï Gogol (2006), Cœur ardent d’Ostrowsky (2009).

(J.Ch.)

 

 

Chantal THOMAS (née en 1959)

Scénographe, créatrice de costumes. Formée aux Beaux-Arts de Dijon, puis à l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, elle est diplômée en scénographie en 1982. Elle fonde un atelier de décors à Paris en 1984. Elle y travaille notamment pour Bob Wilson et Alfredo Arias. Parallèlement, elle signe son premier décor en 1987 pour Jean-Louis Martin-Barbaz, les Plaideurs et l’Impromptu de Versailles, puis en 1988 Lola Montes de Jacques Téphany, mise en scène de Jean-Louis Martin-Barbaz. Elle travaille depuis 1988 avec Laurent Pelly et Agathe Mélinand, signant plus de quarante scénographies au théâtre et à l’opéra. Ainsi, elle a conçu la scénographie du Menteur de Goldoni en 2008. Chantal Thomas a travaillé également avec d’autres metteurs en scène : Michel Hermon, Etienne Pommeret, Frédéric Bélier-Garcia, Denise Chalem, Mirella Giardelli. Elle a collaboré aussi avec  la chorégraphe Laura Scozzi et créé les costumes pour quatre spectacles musicaux de Michel Rostain.

(M.F.)

 

Pierre-André WEITZ

 

Architecte, scénographe, créateur de costumes, chanteur. Après des études instrumentales, Pierre-André Weitz suit des études d’art lyrique au Conservatoire de Strasbourg parallèlement à ses études d’architecture. Architecte diplômé, après avoir été assistant décorateur de Marie-Hélène Butel et de Gilone Brun, il signe ses premiers décors et costumes avec George Dandin de Molière, puis enchaîne avec la Mouette de Tchekhov. Il travaille ensuite avec Pierre-Etienne Heymann, François Rancillac (Ondine de Giraudoux en 1992, Amphitryon de Molière, 1991), François Berreur, puis avec Olivier Py au théâtre et à l’opéra depuis Les Aventures de Paco Goliard en 1992, les Drôles d’Elisabeth Mazev en 1993, La Servante (Histoire sans fin) en1995,  jusqu’à La Vraie fiancée d’après les Frères Grimm, L'Orestie  d'après Eschyle en 2008.

Il travaille aussi avec Jean-Michel Rabeux depuis 2000, réalisant par exemple Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare en 2006, avec Sylvie Reteuna (Le Schizo et les langues d'après Louis Wolfson, 2007), Karelle Prugnaud ( La nuit des feux d'Eugène Durif  (2007).

Chanteur lyrique, il a participé à plusieurs productions de l’Atelier Lyrique du Rhin, de l’Opéra du Rhin et de l’Opéra de Lyon.

Il enseigne la scénographie à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg.

(M.F.)

 

 

 

 

 

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 19:52

Philippe CASABAN et Eric CHARBEAU

 

Architectes diplômés de l'École d’architecture de Bordeaux, scénographes. Philippe Casaban et Eric Charbeau travaillent ensemble comme scénographes à partir de 1990 pour la danse, le théâtre et l’opéra. Ils débutent avec la Compagnie Transferter, la Compagnie Tiberghien ou la Compagnie Gardel, ...Ils se sont également associés à la Compagnie de danse contemporaine Paul Les Oiseaux avec les chorégraphes Valérie Rivière et Olivier Clémentz, au groupe Ouvre le chien avec le metteur en scène Renaud Cojo. Depuis 1993, ils signent toutes les scénographies des spectacles de Laurent Laffargue et de la Compagnie du Soleil bleu que ce dernier a créé en 1992, soit une quinzaine de spectacles à ce jour. Ils ont créé en 2008 la scénographie de La Grande Magie de Eduardo De Filippo. Parallèlement, outre la scénographie urbaine et thématique (événements, expositions...), ils mènent plusieurs études et projets architecturaux principalement axés sur la réhabilitation de lieux anciens en espaces scéniques ou culturels. Ils enseignent également la scénographie et animent des stages de sensibilisation à Bordeaux.

(M.F.)

 

Yves COLLET (né en 1954)

 

Scénographe, créateur de lumières. Il a travaillé entre autres avec Philippe Adrien, Elisabeth Chaillou, Adel Hakim, Claude Buchwald, Brigitte Jaques-Wajeman, et surtout à partir de 1998 avec le metteur en scène Emmanuel Demarcy-Mota. Ensemble, ils ont réalisé notamment Peine d’amour perdue de Shakespeare, Marat Sade de Peter Weiss, Le Diable en partage et L’Inattendu de Fabrice Melquiot, Six Personnages en quête d’auteur de Luigi Pirandello, Ma Vie de chandelle, Marcia Hesse et Monologue (s) de Fabrice Melquiot et Rhinocéros d’Eugène Ionesco.  Au cours de la saison 2005-2006, il a réalisé avec Emmanuel Demarcy-Mota et le collectif artistique du Centre Dramatique National- Comédie de Reims, Ionesco suite d’après Eugène Ionesco, Les Poètes du tango d’André Velter, La Ballade de Don Quichotte d’André Velter, Variations Brecht d’après Bertolt Brecht. En 2007, il crée scénographie et lumières  pour Homme pour Homme de Brecht, mise en scène Emmanuel Demarcy-Mota, Willy Protagoras de Wajdi Mouawad,  mise en scène de Magali Léris. En 2009, avec Emmanuel Demarcy-Mota devenu directeur du Théâtre de la Ville, ils créent Casimir et Caroline d’Ödön von Horwath.

(J.Ch.)

 

Gérard DIDIER (né en 1949)

Peintre, scénographe. Formé à l’ENSATT, il collaboré depuis 1978 avec le metteur en scène Philippe Adrien, en créant les scénographies de En attendant Godot de Beckett, Ubu Roi de Jarry, La Mission de Müller, La Vénus à la fourrure de Masoch, Excédent de poidsInsignifiant amorphe de Schwab. Il collabore également avec Jeanne Champagne, Alain Françon  (Noises de Cormann), Maurice Bénichou (Adriana Monti de Ginzburg et Zone Libre de Grumberg). Il collabore également régulièrement avec Jacques Kraemer  (Dom Juan de Molière, Le Golem), et Jean-Claude Fall ( L’Opéra de quat’sous de Brecht, Fin de partie de Beckett, Blancs, de Renaude, Darley et Fosse). Depuis 2003, il travaille aussi pour le metteur en scène Marc Paquien avec notamment La Mère de Witkiewicz (2003), Le Baladin du monde occidental de Synge, La Dispute de Marivaux (2006) et La Ville de Crimp (2009). Au total plus de 70 scénographies. Il signe très souvent également les costumes des spectacles auxquels il collabore.

(J.Ch.)

 
Guy-Claude FRANÇOIS (né en 1940)

 Scénographe (théâtre, opéra, marionnettes, cinéma, variétés, expositions, lieux scéniques). Après une année à l’Ecole du Louvre, il se forme de 1959 à 1961 à l’Ecole de la rue Blanche (ENSATT) à Paris en suivant deux sections, décoration et régie. Tout en pratiquant la peinture de décor (1961) et la maquette, à l’Atelier Bertin (1963), il travaille comme régisseur (Compagnie Yves Gasc, Théâtre La Bruyère et Folies Bergères en 1962), puis comme directeur technique et directeur de scène au Théâtre Récamier de 1965 à 1967, où le Théâtre du Soleil crée en janvier 1966 Le Capitaine Fracasse. Il réalise ses premiers décors en 1967 pour Jean-Pierre Miquel et pour Pierre Peyrou. En 1968, à l’occasion du Songe d’une nuit d’été, Ariane Mnouchkine l’engage pour l’aménagement du cirque Médrano. Il devient directeur technique du Théâtre du Soleil et gardera cette fonction jusqu’en 1978. A partir de 1975 avec L’Âge d’Or, il collabore étroitement avec Ariane Mnouchkine et concevant les scénographies de toutes les créations à la Cartoucherie de Vincennes et en tournée jusqu’en 2003 (16 pièces pour 11 spectacles). Il travaille régulièrement pour d’autres metteurs en scène, comme le tchèque Otomar Krejča, de 1980 à 1992 (16 réalisations), les belges Armand Delcampe (7 réalisations) et Dominique Serron (3 réalisations), les français Alain Sachs (13 réalisations), Mireille Larroche (4 réalisations), Philippe Caubère (2 réalisations) et Jean-Claude Penchenat (2 réalisations), l’allemand Rudolf Sauser (3 réalisations), la roumaine Irina Niculescu (2 réalisations) au théâtre, à l’opéra, et pour le théâtre de marionnettes en France, en Belgique, en Italie, en Autriche, en Allemagne, en Norvège, en Suède, en Finlande.

Dès le début des années 1970, il s’intéresse à l’architecture des lieux scéniques, en raison de sa pratique au Théâtre du Soleil. Outre le modelage constant des nefs de la Cartoucherie, renouvelé à chaque spectacle de 1971 à 1985, il a été confronté à l’aménagement des lieux pour les tournées sur tous les continents. Sur la base de cette expérience « hors des théâtres », il est appelé vers d’autres lieux et d’autres interventions. Après avoir été associé avec Rocco Compagnone en 1980-1982, il travaille dès 1982 avec Jean-Hugues Manoury et fonde avec lui en 1988 la société Scène avec laquelle il a conçu et réalisé près de 200 salles de spectacle en France et dans le monde, ainsi que d’aménagements de musées et d’expositions (Centre de la Résistance à Lyon, MuseoParc d’Alésia, exposition Yann Arthus-Bertrand, Grand Palais, 2009) ou d’événements (Théâtre des cérémonies pour les Jeux olympiques d’Albertville en 1992). Il collabore les architectes Bernard Tschumi, Renzo Piano, Antoine Stinco, Tadao Ando, Alain Sarfati, Pierre Riboulet, Vittorio Gregotti, Carrilho da Graça, Xavier Fabre, Reichen et Robert, Andraud et Parrat, François Lombard, Michel Wilmotte.

Après le film Molière réalisé par Ariane Mnouchkine en 1976-1977, il œuvre comme chef-décorateur au cinéma avec Roger Coggio, Bertrand Tavernier, Coline Serreau, James Ivory, Philippe Kaufman, Maria de Medeiros, Christophe Gans, Chris Nahon, Brigitte Roüan.

Il enseigne depuis 1987 dans le cadre du Département de Scénographie de l’Ecole d’architecture de Clermont-Ferrand (transféré en 1999 à Nantes au sein de l’Ecole nationale supérieure d’architecture), de 1990 à 2002, à l’Ecole d’architecture de Strasbourg, de 1990 à 2006, au Centre d’Etudes Théâtrales de l’Université de Louvain la Neuve en Belgique. A partir de 1992 et jusqu’en 2006, à l’invitation de Richard Peduzzi, il devient enseignant responsable du Département Scénographie au sein de l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs à Paris. Il a également dirigé des ateliers à l’Institut international des marionnettes à Charleville-Mézières. Il est en 1996 l’un des fondateurs du syndicat professionnel l’Union des Scénographes, dont il sera le président pendant plusieurs années.

(M.F.)

 

Denis FRUCHAUD

Scénographe. Il a débuté en 1976 en travaillant au cinéma pour   Moi Pierre Rivière ayant égorgé ma mère, ma sœur,... film de René Allio. Il travaille au théâtre et à l'opéra pour les metteurs en scène Pierre Romans (Ivanov de Tchekhov en 1988), Pierre Burat, Alain Garinchot, Christophe Galland, Claude Stratz, Jean Louis Martinotti, Clotilde Ramondou, Gilberte Tsaï (Villeggiatura, polichinelleries, de Jean-Christophe Bailly et Serge Valletti, 2005), Béatrice Houplain, Anouch Paré, Bernard Lotti. De 1983 à 1988, il a travaillé auprès du metteur en scène Patrice Chéreau et du scénographe Richard Peduzzi au théâtre des Amandiers à Nanterre, collaborant aux spectacles suivants comme scénographe : Combat de nègre et de chiens de Koltès (1983), Lucio Silla (1984), La Fausse suivante de Marivaux (1985), et comme assistant scénographe : Les Paravents  de Genet (1983), Quai Ouest de Koltès (1985), Quartett de Müller (1985). Il a collaboré à la scénographie pour Dans la solitude des champs de coton de Koltès (1987), Hamlet de Shakespeare, Le Conte d'hiver (mise en scène de Luc Bondy) en 1988. Depuis 1997, il est professeur de scénographie à l’ENSATT à Lyon.

(M.F.)

 

Jacques GABEL (né en 1953)
 

Peintre, scénographe. Après une formation à l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD), il débute au théâtre en 1979 en devenant assistant des peintres Gilles Aillaud, Eduardo Arroyo, Jean-Paul Chambas, Lucio Fanti, sur des mises en scène d'Alfredo Arias, Klaus Michaël Grüber, Jean Jourdheuil, Peter Stein, Jean-Pierre Vincent, Robert Wilson, aussi bien pour le théâtre que pour l'opéra. Au début des années 1980, il initie une collaboration régulière  avec Joël Jouanneau qui se poursuit aujourd’hui avec entre autres : Le Bourrichon, Mamie Ouate en Papoâsie, Le Condor de Jouanneau, Les Enfants Tanner et L’institut Benjamenta de Robert Walser, L’Inquisitoire  de Roger Pinget, J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne  de Jean-Luc Lagarce (2005), Atteintes à sa vie  de Martin Crimp  (2006). Il collabore également avec  Jacques Nichet , Philippe Adrien, Philippe Van Kessel, Alain Milianti, Frédéric Belier-Garcia, Sandrine Anglade et surtout ,depuis  1990, avec Alain Françon  notamment pour La Dame de chez Maxim  de Feydeau,  La Mouette, Le Chant du  Cygne et Platonov  de Tchekhov, ou encore en 2009 La Cerisaie de Tchekhov, Le Dépeupleur de Samuel Beckett, Celle-là de Daniel Danis, et pour les créations des œuvres de l’auteur anglais Edward Bond : Pièces de Guerre, La Compagnie des Hommes, Café, et plus récemment Si ce n’est toi, Chaise et Naître créés au Festival d’Avignon 2006. En 2006, il collabore avec Jean-Luc Godard pour l'exposition Collages de France au Centre Georges Pompidou. Il a peint la coupole de la grande salle du Théâtre d'Angoulême en 1997.

(M.F.)


Michel GOURY (né en 1955)

 

Scénographe. Architecte diplômé de l’Ecole Spéciale d’Architecture en 1978. Il découvre le théâtre avec la compagnie du Théâtre d’en face avec lequel il collabore à deux créations. Puis il rencontre Hideyki Yano dont la troupe est composée de Lilia Greene, Mark Tompkins, François Verret, Sidonie Rochon, Karine Saporta … C’est le départ d’une aventure de plus d’une décennie consacrée à une recherche engagée sur l’espace, les objets et les costumes, dans la danse contemporaine. A partir de 1987, il réalise les scénographies de spectacles de Josef Nadj, François Verret, puis,  au théâtre il collabore avec Philippe Adrien, (La Tranche, Maman revient pauvre orphelin, Les Bonnes ….) Catherine Hiegel et Yves Beaunesne.

(J.Ch.)

 

Daniel JEANNETEAU (né en 1963)

Scénographe, metteur en scène. Après une formation en illustration à l’Ecole supérieure des arts décoratifs de Strabourg, il entre à l’Ecole supérieure d’art dramatique du Théâtre National de Strasbourg où il rencontre en 1989 le metteur en scène Claude Régy avec lequel il collabore jusqu’en 2004. Il conçoit ainsi successivement les scénographies pour L’amante anglaise de Marguerite Duras, Le Cerceau de Viktor Slavkine, Chutes de Gregory Motton,  Jeanne d’Arc au bûcher, oratorio d’Arthur Honneger, Paroles du  Sage, texte français d’Henri Meschonnic, La terrible voie de Satan de Motton, La mort de Tintagiles de Maurice Maeterlinck, Holocauste de  Charles Reznikov, Quelqu’un va venir de Jon Fosse, Des couteaux dans les poules de David Harrower, Melancholia de Fosse, Le carnet d’un disparu de Leos Janácek, 4.48 Psychose de Sarah Kane et Variations sur la mort de Fosse. Il collabore également avec d’autres metteurs en scène pour le théâtre, la danse et l’opéra, comme Alain Ollivier, Alain Milianti, Gérard Desarthe, Jean-Claude Gallotta, Charles Tordjman, Didier Galas, Eric Lacascade. Tout en poursuivant sa pratique de scénographe, il met en scène Iphigénie en Aulide de Jean Racine (2001), La Sonate de spectres d’August Strindberg (2003), Anéantis  de Kane, Into the little hill, opéra de Georges Benjamin et Martin Crimp, et Adam et Eve de Mikhaïl Boulgakov (2007), Feux, trois pièces d’August Stramm (2008), collaborant étroitement avec l’éclairagiste Marie-Christine Soma. Ils dirigent ensemble depuis 2008 le Studio-Théâtre de Vitry.

(M.F.)

 

 

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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 19:48

Notices biographiques


 

 

Lionel ACAT

 

Scénographe. Diplômé des Métiers d’Arts de gravure en modelé (Ecole Boulle) en 1988, puis diplômé en scénographie de l’ENSATT en 1991. Assistant décorateur au cinéma pour plusieurs films, il réalise depuis 1991 toutes les scénographie du metteur en scène Jacques Osinski : Richard II de Shakespeare, L’ombre de Mart de Stig Dagerman, L’Ile des esclaves de Marivaux, La foi, l’amour et l’espérance d’Odon von Horvarth, Mademoiselle Else d’Arthur Schinitzler, La Faim de Knut Hamsun, Léonce et Léna de Georges Buchner …

(J.Ch.)

 

André ACQUART (né en 1922)

Scénographe, créateur de costumes. Son œuvre est considérable. À partir de la fin des années cinquante, sa création scénographique novatrice a contribué au renouvellement de l’espace scénique. Il a été ainsi associé aux créations marquantes du théâtre français contemporain et a influencé une nouvelle génération de scénographe. Il a notamment  collaboré avec Jean-Marie Serreau (Bidermann et les incendiaires de Max Frisch, 1960)  Roger Blin (Les Nègres, 1959 et Les Paravents, 1966 de Jean Genet)), Jean Vilar ( Arturo Ui de Brecht, 1960), Roger Planchon (Bleus, Blancs, Rouge, 1967), Gabriel Garran (L’Instruction de Peter Weiss, 1966), Georges Wilson (Le Diable et le Bon Dieu de Jean-Paul Sartre, 1970), Jean Tasso, Hubert Gignoux, Guy Rétoré, Hanz Lietzau …. Et, plus récemment avec Jean-Pierre  Miquel, Georges Werler  et Laurent Terzieff.  Il a également effectué des créations pour l’opéra. Distingué à deux reprises à la Quadriennale de Prague (1967 et 1983), il a conçu aujourd’hui plus de trois cents scénographies et de très nombreux costumes.

(J.Ch.)

 

 

Géraldine ALLIER

 

Scénographe, créatrice de costumes. Diplômée de l’Ecole nationale supérieure des Arts appliqués et des Métiers d’art (ENSAAMA), elle débute comme illustratrice graphique, puis comme assistante du scénographe Louis Bercut sur des spectacles de Daniel Mesguich, Jean-Luc Boutté, Yves Gasc, Françoise Seigner. Depuis elle à signé les décors et les costumes pour divers spectacles, dont les costumes pour trois créations de Marc Lebens au Théâtre national de la communauté française à Bruxelles : Cassandre, Déjanire et Jocaste. Elle a signé les scénographies pour Carmen et Falstaff à l’Opéra de Nancy. Au théâtre elle crée notamment les scénographies pour Daniel Mesguich (La Tempête de Shakespeare à la Comédie- Française) et surtout pour Jacques Lassalle  (Un jour en été de Jon Fosse, L’Ecole des femmes, Requiem pour une nonne, et en 2008 Figaro divorce de Ödön von Horvarth à la Comédie – Française).

(J.Ch.)

 

 

René ALLIO (1924 -1995)

 

Peintre, scénographe, metteur en scène, cinéaste, écrivain. Après ses études secondaires  à Nîmes, il opte pour la peinture aux Beaux-Arts à Marseille et en 1948, il rejoint la compagnie le Galion d’Or animée par André Roche. Ses premiers décors et costumes sont pour La Route au tabac d’Erskine Caldwell, mis en scène par Roche au Théâtre du Gymnase à Marseille. Méfie-toi de l’eau qui dort de Calderon, autre mise en scène de Roche reçoit en juillet 1949 un prix au concours des jeunes compagnies à Paris.

Arrivé à Paris en 1950, René Allio conçoit et réalise les décors pour Les Condamnés de Madeleine Daguy, mis en scène par André Reybaz et Catherine Toth au Théâtre des Noctambules. Il accompagne Reybaz jusqu’en 1957 avec Peer Gynt d’Ibsen présenté au TNP. Dès 1952 et jusqu’en 1959 (Oncle Vania, à la Comédie-Française), Allio a également travaillé avec Jacques Mauclair. De 1955 (Le Voyageur sans bagages de Jean Anouilh) jusqu’en 1957, il collabore avec Hubert Gignoux au Centre Dramatique de l’Ouest à Rennes.

Comme beaucoup d’artistes de sa génération, il est ébranlé par la découverte de Bertolt Brecht en 1954 avec la présentation à Paris au Théâtre Sarah Bernhardt de Mère Courage par le Berliner Ensemble. Toute son œuvre jusqu’en 1976 en porte la marque, particulièrement les créations au Théâtre de la Cité à Villeurbanne entre 1957 et 1968 à travers sa collaboration avec Roger Planchon. Il s’éloignera de Brecht après 1976, passant de la « machine à jouer » au « paysage mental ».

 

Paolo-Paoli, d’Arthur Adamov est la première d’une collaboration exemplaire de plus de dix ans qui consacre à la fois Planchon et Allio sur la scène française. Roger Planchon s’installe en janvier 1957 dans le Palais du Travail à Villeurbanne, construit en 1934, rebaptisé Théâtre de la Cité. L’ouverture a lieu en octobre 1957 avec Henry IV de Shakespeare. Suivent en 1958-1959 Georges Dandin de Molière, La Seconde Surprise de l’amour, de Marivaux et On ne saurait penser à tout, de Musset. A propos du Marivaux, Michel Vinaver juge dans Théâtre populaire que le dispositif d’Allio contribue de « façon décisive à rendre possible » ce que Vinaver dénomme «un théâtre de l’épaisseur » et « un théâtre de la description ». En 1959-1960, cette matérialité et cette densité scénographique s’expriment particulièrement dans Les Âmes mortes, d'après Gogol dans une adaptation d’Adamov, et s’associe à un sens de la fluidité et de la mobilité scénique.  Pour les besoins de la mise en scène, Allio réalise 120 dessins au lavis qui servent à faire un film d'animation d'une trentaine de minutes. Le principe d’emboîtement de divers espaces dans un espace matriciel, de jeu sur les échelles de représentation, de variation fonctionnelle des différentes implantations des éléments scéniques  est développé en 1961 pour la création d’Edouard II adapté de Marlowe par Planchon. La saison 1961-1962 débute avec Le Brave soldat Schweyck dans la seconde guerre mondiale, de Bertolt Brecht. La saison se poursuit avec La Vie imaginaire de l’éboueur Auguste Geai, d’Armand Gatti, créé dans une mise en scène de Jacques Rosner, puis avec La Remise, pièce de Planchon pour laquelle Allio concevra deux scénographies, une pour la création en 1962, et une autre pour la reprise en 1963. La scénographie pour le Tartuffe de Molière en 1962 va marquer les esprits. Allio recevra en 1962 le prix de la critique dramatique. Une des dernières collaborations avec Planchon est la scénographie de Bérénice en 1966. Il y aura encore une collaboration pour la reprise du Tartuffe au Festival d’Avignon en 1967, puis la pièce de Planchon Dans le vent en 1968.

 

René Allio se tourne vers le cinéma  à partir de 1963 avec un court-métrage, La Meule. Il écrira et tournera12 films de 1963 à 1991.

 

Ayant dessiné de 1954 à 1960, plusieurs projets pour un Théâtre polyvalent, en 1961, il commence une collaboration avec l’Atelier d’architecture et d’Urbanisme pour l’élaboration du Projet théorique d’un ensemble culturel, projet qui servira de base en 1962 à un projet de Maison de la Culture à Villeurbanne destiné à Planchon. Il travaille à la conception du Théâtre d’Hammamet en Tunisie (Paul Chemetov) qui sera achevé en1964 ; il travaille aussi pour Gabriel Garran à Aubervilliers,  et aménagera le premier Théâtre de la Commune avec Noël Napo. Cette collaboration avec l’AUA s’achève en 1968 avec la restructuration à Paris du Théâtre Sarah Bernhardt en Théâtre de la Ville par Valentin Fabre et Jean Perrottet. Allio participe encore à des projets architecturaux de 1983 à1985 avec la restauration du Théâtre du Gymnase à Marseille, significative d’une évolution : celle d’un renouement avec la forme historique du théâtre à l’italienne, à laquelle il rend hommage.

 

Connu internationalement à travers les tournées du Théâtre de la Cité, il commence à travailler en Angleterre en 1962 avec William Gaskill. De 1965 à 1987, période consacrée au cinéma, il travaille également au théâtre et à l’opéra en France et à l’étranger, avec Roland Petit, André Barsacq, Luigi Squarzina, Jean-Louis Thamin, Tyrone Guthrie, Raffaelle Maïello, André Steiger, Marco Bellochio, Jean-Claude Auvray, Louis Erlo, Peter Neueguebauer, Colin Davis, Marcel Maréchal, Antoine Bourseiller, Guy Rétoré.

 

En 1992, il signe la scénographie du Museum d’Histoire Naturelle à Paris avec Paul Chemetov et donne dans la revue Actualité de la Scénographie  une ultime définition de cet art auquel il s’est sans cesse identifié : « La scénographie traite des objets dans l’espace. C’est ainsi qu’elle traite aussi du temps, car parcourir la succession des choses et suivre les sollicitations de leurs agencements, c’est déjà, en effectuant ce trajet, produire du temps. Ainsi, avec une pierre, du sable, un bout de corde, un morceau de bois pouvons-nous aussi bien évoquer un monde ancien, disparu, que le temps qui nous en sépare et c’est, en outre produire du sens. Et quand l’homme, inventant la narration, s’est mis à conjuguer l’espace, le temps et le sens, une histoire de la représentation est née où la scénographie joue un rôle majeur ».

(M.F.)

 

 

Alain BATIFOULIER (né en 1943)

 

Scénographe, créateur de costumes, muséographe. Après des études à l’Ecole des Beaux-Arts de Lyon, il se consacre à la scénographie, à la création de costumes pour le théâtre, le ballet et l’opéra, au design et au graphisme avec de très nombreuses réalisations dans ces différents domaines. Au théâtre auprès de metteurs en scène comme Daniel Mesguich, Marcel Maréchal, Pierre Debauche, Jean-Louis Martin-Barbaz, Pierre Pradinas, Philippe Faure. Pour la danse avec Felix Blaska, jacques Dombrowski ou Alain Marty. Pour le lyrique à l’Opéra de Paris- Palais des sports, au Théâtre de la Monnaie de Bruxelles. Il réalise également des mises en espace et muséographies d’expositions dans plusieurs musées et salons.
(J.Ch.)

 

 

 

Yves BERNARD

 

Scénographe et créateur de lumières. Directeur technique de Patrice Chéreau de 1967 à 1984, il réalise au théâtre - à partir de 1976 - des décors pour Bruno Boëglin, Philippe Adrien, Gérard Desarthe, Gao Xingjian, Alain Pralon et Muriel Mayette, et à l’opéra pour Chrisitan Gangneron. Concepteur de lumières pour Patrice Chéreau, Bob Wilson, Andreï Serban, Matthias Langhoff, ou Zhang Yimu à Pékin. Décorateur auprès de Jean-Paul Goude pour le bicentenaire de la Révolution en 1989, puis pour passage à l’an 2000. Il réalisa également l’éclairage de la tour Eiffel pour le feu d’artifice du 14 juillet 2005.

(J.Ch.)

 

 

Renato BIANCHI

 

Scénographe, créateur de costumes. Formé dans différents ateliers de haute couture et passionné par le costume de théâtre il entre en 1965 à la Comédie-Française où il devient chef d’atelier à l’âge de 26 ans, puis chef des ateliers des costumes et des services de l’habillement en 1989. Il signe sa première création en 1996 à la Comédie-Française pour Les Fausses confidences de Marivaux, mise en scène de Jean-Pierre Miquel. Depuis il poursuit ses créations auprès de plusieurs metteurs en scène (Simon Eine, Anne Delbée, Jacques Lassalle, Andrzej Seweryn ….)

(J.Ch.)

 

 

 

Dominique BORG

 

Créatrice de costumes, scénographe, comédienne. Elle suit les formations du CNSAD et de l’Ensatt, rue Blanche. Créatrice de nombreux décors et costumes pour le théâtre, l’opéra, le music-hall et la danse, elle à collaboré notamment avec Denis Llorca, Marcel Maréchal, Pierre Romans, Jean-Pierre Miquel, Jean-Louis Thamin, Jean-Luc Moreau, Bernard Murat, Jean-Luc Boutté et Catherine Hiégel, Jorge Lavelli,  Anne Béranger, Carolyn Carlson… Au cinéma elle réalise entre autres les costumes pour Camille Claudel de Bruno Nuytten (César du meilleur costume 1989) Les Misérables et Hommes et femmes mode d’emploi de Claude Lelouch.

(J.Ch.)

 

 

 

Gilone BRUN (née en 1949)

 

Scénographe, metteur en scène, créatrice de costumes. Après une formation à l’Ecole d’architecture de Lyon et à l’Ecole de théâtre de Prague, elle réalise à partir de 1978 plus d’une centaine de créations de scénographies et de costumes auprès de nombreux metteurs en scène, parmi lesquels Pierre-Etienne Heymann, Maurice Bénichou, André Delvaux, Eric Lacascade et Guy Alloucherie, François Joxe, Jean-Michel Coulon, Jean-Marc Bourg, Clyde Chabot. Elle collabore également pour le lyrique à l’Opéra de Paris et au Théâtre de La Monnaie à Bruxelles, pour le cirque avec Archaos, et réalise des expositions temporaires et permanentes au Centre Georges Pompidou et à la Cité des sciences de La Villette.             En 1994, elle fonde la Compagnie Epreuve d’Artiste et met en scène avec Claude Buchvald, Vous qui habitez le temps de Valère Novarina.

Elle met en scène Les Baigneuses de Daniel Lemahieu et crée Gaïa un spectacle pour enfants. Elle collabore avec Michel Vinaver pour la mise en scène de deux de ses textes, Iphigénie Hôtel (2006) puis L’Ordinaire (Comédie-Française en 2009) en signant également la scénographie et les costumes. Gilone Brun est également Maître de conférences à l’Université Michel de Montaigne Bordeaux III.

(J.Ch.)

 

 

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