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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 07:35

 

1     - Chiffres et synthèses

 

Emploi et spectacle

Synthèse des travaux de la Commission permanente sur l’emploi du Conseil national des professions du spectacle (CNPS) 2005-2006

Département des études, de la prospective et des statistiques/DEPS

Publiée dans la Note de l’observatoire de l’emploi culturel,

N° 47 – Octobre 2006, 86 p.

 

Ce document est téléchargeable sur le site :

http://www.culture.gouv.fr/dep/telechrg/noec47.pdf

 

L’emploi dans les professions culturelles en 2004 d’après l’Enquête Emploi de l’Insee/DEPS

Publiée dans la Note de l’observatoire de l’emploi culturel,

N° 45 – Mai 2005

 

L’emploi dans le secteur culturel en 2004 d’après l’Enquête Emploi de l’Insee/DEPS

Publiée dans la Note de l’observatoire de l’emploi culturel,

N° 44 – Mai 2006

 

Le marché du travail des artistes et des techniciens intermittents de l’audiovisuel et du spectacle vivant (1987-2003) d’après les fichiers de la Caisse des congés spectacles/DEPS

Publiée dans la Note de l’observatoire de l’emploi culturel,

N° 43 - 2006

 

L'emploi dans les professions culturelles en 2003 d'après l'enquête Emploi de l'Insee  /DEPS

Publiée dans la Note de l’observatoire de l’emploi culturel,

N° 42 - Décembre 2005

 

L'emploi dans le secteur culturel en 2003 d'après l'enquête Emploi de l'Insee /DEPS

Publiée dans la Note de l’observatoire de l’emploi culturel,

N° 41- Décembre 2005

 

Emploi et spectacle

Synthèse des travaux de la Commission permanente sur l’emploi du Conseil national des professions du spectacle (CNPS), 2004-2005 -DEPS

Publiée dans la Note de l’observatoire de l’emploi culturel,

  40 - Septembre 2005

 

L’emploi dans le spectacle en région

1. Préconisations méthodologiques/L’emploi dans le spectacle en régioN

2. Données statistiques,

Publiée dans la Note de l’observatoire de l’emploi culturel

N° 36 et 37 - 2005

Emploi et spectacle

Synthèse des travaux de la Commission permanente sur l’emploi du Conseil national des professions du spectacle (CNPS), 2003-2004

Publiée dans la Note de l’observatoire de l’emploi culturel,

N° 33 - Septembre 2004

 

Les carrières des intermittents techniques de l'audiovisuel et des spectacles.

De l'individu à la communauté de métier.

Publiée dans la Note de l’observatoire de l’emploi culturel

N° 8 - Novembre 1997

 

Documents téléchargeables sur le site internet http://www.culture.gouv.fr/deps/fr

 

2     - Ouvrages

 

Rémi Debeauvais, Pierre-Michel Menger, François Piettre, etc., Le spectacle vivant, Paris, La Documentation française, Contrat d’études prospectives, 1997.

 

 

Janine Rannou, Les itinéraires d’emploi des cadres, techniciens et ouvriers intermittents de l’audiovisuel et des spectacles, Paris, CSA/DEPS, 1996,

 

Janine Rannou,  Les carrières des intermittents techniques de l’audiovisuel et des spectacles. De l’individu à la communauté de métier, Paris, CSA/DEPS, 1997 ;

 

Pierre-Michel Menger, La profession de comédien. Formations, activités et carrières dans la démultiplication de soi, Paris, DEPS, ministère de la Culture/La Documentation française, 1997.

 

Les entreprises du spectacle de 1995 à 2001 : emploi, salaires et gestion de la main-d’œuvre, INSEE - INSEE-Première

 

 

3     – Nomenclatures d’emploi

 

Les métiers du spectacle vivant et leurs classifications, Paris, CPNEF-SV, 2001.

 

Nomenclature des employeurs du spectacle vivant, Paris, CPNEF-SV, 2003.

 

 

 

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 07:32

 Cet article fait suite à l'article Les chiffres de l’emploi dans le spectacle (détail -1. )

 

3 - UNEDIC

Champ : Ensemble des salariés intermittents indemnisés au titre des annexes VIII et X du régime de l’assurance-chômage

 

105 000 allocataires indemnisés en 2004 et 99 367 allocataires en 2005

 

Sur l’ensemble de l’année 2005, le nombre total d’allocataires indemnisés au titre des annexes VIII et X est de 99 367, soit un recul de 5% par rapport à l’année précédente.

 

En 1991, le chiffre d’allocataires indemnisés était de 41038 (Annexe VIII 14 630 ; Annexe X : 26 408).

 

En 2005, le montant total des prestations versées s’élève à 1 181 millions d’euros et le montant total des cotisations encaissées à 208 millions d’euros. Les prestations ont progressé de 1% par rapport à 2004 (la progression était de 8% entre 2003 et 2004) et les cotisations de 3% (+ 7% entre 2003 et 2004). Le déséquilibre entre prestations versées et cotisations encaissées demeure très marqué en 2005.

 

Parmi les allocataires indemnisés au titre des annexes VIII et X au 31 décembre 2005, on note :

 

-          une très forte majorité d’hommes (68 % contre 50 % pour l’ensemble des allocataires de l’assurance-chômage), et cette caractéristique est plus marquée encore parmi les allocataires relevant de l’annexe VIII (71 %) ;

-          une majorité de moins de 40 ans (58 %) ;

-          une forte concentration géographique en Île-de-France : 48% des allocataires indemnisés y résident. Au sein des autres régions, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Rhône-Alpes et Languedoc-Roussillon se distinguent, regroupant respectivement 7,7 %, 7,6 % et 5% des allocataires indemnisés.

 

 

4 – AUDIENS

Champ : Ensemble des salariés intermittents et permanents ayant travaillé au moins une journée dans le spectacle

 

264 000 salariés intermittents et permanents ayant travaillé au moins une journée dans le spectacle en 2003, chiffre qui se décompose ainsi :

198 000 salariés intermittents ayant travaillé au moins une journée dans le spectacle

72 000 salariés permanents

 

Il est à noter que pour les salariés permanents, certains grands établissements de l’audiovisuel (toutes les télévisions et radios publiques notamment) ne figurent pas dans le champ Audiens. C’est aussi le cas de l’Opéra de Paris dans le spectacle vivant.

 

En 2003, selon la source Audiens, environ 264 000 salariés ont travaillé au moins une journée dans l’une des activités du spectacle.

 

Parmi ces salariés, on dénombre 198 000 salariés intermittents et 72 000 salariés permanents. Le total des permanents et des intermittents est légèrement supérieur au nombre global de salariés, certains salariés ayant déclaré des périodes de travail à la fois en tant que permanents12 et en tant qu’intermittents (et en particulier dans le code NAF 923A « Activités artistiques »).

 

Chez les salariés intermittents, le rapport entre spectacle vivant et audiovisuel est équilibré alors qu’il est un peu plus en faveur de l’audiovisuel chez les permanents.

 

En 2003, sur le champ d’Audiens et du spectacle (par codes NAF), la répartition de la masse salariale globale est la suivante :

 

-          intermittents (53 %) et permanents (47 %) ;

-          audiovisuel (66 %) et spectacle vivant (34 %). Le poids de l’audiovisuel est légèrement plus important chez les permanents (67 %) que chez les intermittents (65 %).

 

5 - ANPE

Champ : Ensemble des demandeurs d’emploi dans une des métiers de l’audiovisuel et du spectacle vivant, inscrits à l’ANPE en catégories 1, 2, 3, 6, 7 ou 813 (en fin de mois)

 

 

141 000 demandeurs d’emploi au 31 décembre 2004

139 000 demandeurs d’emploi au 31 décembre 2005

 

 

Au 31 décembre 2005, le nombre de demandeurs d’emploi dans les métiers de l’audiovisuel et du spectacle vivant est d’environ 139 000 personnes. Parmi ces demandeurs, les artistes de la musique et du chant constituent, de loin, la catégorie professionnelle la plus représentée (environ un quart des demandeurs d’emploi du spectacle).

 

Sur ces 139 000 personnes,  au 31 décembre 2005, les métiers technico-artistiques représentent 57 768 demandeurs d’emploi ; les professionnels du décor et des accessoires 8 848 ; les professionnels de la coiffure et du maquillage 1 832.

 

À la fin de l’année 2005, les principales caractéristiques sociodémographiques de ces demandeurs d’emploi sont les suivantes :

 

-          une très forte proportion d’hommes (66 %), en particulier dans les métiers les plus techniques. Par contre, ils sont très minoritaires dans trois métiers particuliers : la danse (27 %), la coiffure et le maquillage (17 %), le costume et l’habillage (9 %) ;

-          près de deux tiers des demandeurs ont moins de 40 ans ;

-          leur niveau d’études générales est très élevé : 45% d’entre eux sont titulaires d’un diplôme égal ou supérieur à bac + 2. Ce niveau de diplôme moyen recouvre en fait de fortes disparités selon le métier recherché : il varie ainsi de 18 % de diplômés bac + 2 (et plus) parmi les professionnels de la coiffure et du maquillage ou 26 % pour les artistes du cirque et du music-hall à 68 % pour les professionnels du montage, de l’image et du son, ou 69 % pour les professionnels de la mise en scène et de la réalisation

-          environ 46 % d’entre eux résident en Île-de-France, cette concentration francilienne étant plus marquée dans les métiers techniques que dans les métiers artistiques.

 

En termes d’évolution, l’effectif au 31 décembre 2005 (139 263) accuse un très léger recul par rapport à l’effectif enregistré au 31 décembre de l’année précédente (– 0,4%). Il se confirme donc que le mouvement de croissance continu des demandeurs d’emploi dans les métiers du spectacle observé depuis les années 1990 s’est aujourd’hui interrompu.

 

Entre 1997 et 2002, le nombre d’inscrits dans les métiers du spectacle a connu une progression importante, enregistrant des taux de croissance annuels d’environ 7 %. En 2003, un premier ralentissement s’observe, avec 3% seulement de progression au cours de l’année. En 2004 et 2005, enfin, le nombre des demandeurs d’emploi du spectacle stagne, et diminue même très légèrement (respectivement – 0,2 % et – 0,4 % d’évolution).

 

Concernant l’indemnisation des demandeurs d’emploi des métiers du spectacle au 31 décembre 2005, la moitié d’entre eux (51 %) sont indemnisés au titre des annexes VIII et X, 15 % relèvent du régime général d’indemnisation et un tiers ne sont pas indemnisés.

 

Au cours des trois dernières années, cette répartition a subi des variations sensibles: entre décembre 2003 et décembre 2004, la part des demandeurs d’emploi du spectacle relevant des deux annexes a accusé un recul important, passant de 56 % à 49 %, tandis que celle des demandeurs relevant du régime général demeurait stable et que la part des non-indemnisés augmentait (passant de 25 % à 33 %). Entre les deux exercices suivants (fin 2004 à fin 2005), ce recul s’est trouvé enrayé, la part des demandeurs indemnisés au titre du régime de l’intermittence remontant de 49 % à 51 %.

 

 

6 – AFDAS

Champ : Ensemble des salariés des entreprises de l’audiovisuel et du spectacle vivant ayant bénéficié d’une formation

 

En 2005, environ 44 000 personnes travaillant dans le spectacle vivant ou l’audiovisuel ont suivi un stage de formation.

 

La répartition de ces stagiaires par statut est la suivante :

 

• permanents du spectacle vivant : 23%,

• permanents de l’audiovisuel : 44%,

• intermittents artistes ou musiciens : 18%,

• intermittents techniciens de l’audiovisuel : 10%,

• intermittents techniciens du spectacle vivant : 5 %.

 

La répartition des stages selon le domaine de formation est la suivante.

 

Chez les permanents, les formations les plus fréquentes sont plutôt  des formations généralistes (informatique, bureautique, langues, PAO, multimédia).

 

Chez les intermittents, les formations sont tout naturellement directement liées aux compétences personnelles des salariés : surreprésentation des formations artistiques chez les artistes interprètes et musiciens et des formations à caractère technique chez les techniciens des spectacles et de l’audiovisuel.

 

Parmi ces 44 000 stagiaires, on observe, toujours en 2005, les caractéristiques suivantes :

 

-           une légère surreprésentation masculine (53 %), celle-ci étant plus marquée chez les salariés intermittents et chez les permanents de l’audiovisuel ;

-          une part importante des moins de 35 ans (48 %), et en particulier chez les permanents de l’audiovisuel

-          une très forte proportion de personnes résidant en Île-de-France (68 %), avec un très fort contraste entre permanents de l’audiovisuel et permanents du spectacle vivant.

 

En 2005, près de 20 000 entreprises de l’audiovisuel et du spectacle vivant ont cotisé pour le dispositif de formation professionnelle de l’Afdas. Parmi elles, 13 000 sont dans le spectacle vivant et 7 000 dans l’audiovisuel et le cinéma.

 

Dans le spectacle, le montant total des contributions collectées s’élève, en 2005, à 78 millions d’euros.

 

Source :

 

Emploi et spectacle

Synthèse des travaux de la Commission permanente sur l’emploi du Conseil national des professions du spectacle (CNPS) 2005-2006

 

No 47 – Octobre 2006

 

Responsable des études « Emploi » au sein du Département des études, de la prospective

et des statistiques (DEPS) : Frédérique PATUREAU, assistée d’Éric CLERON

Responsable des publications : Jacqueline BOUCHERAT

Directeur de la publication : Philippe CHANTEPIE, chef du Département des études,

de la prospective et des statistiques (DEPS)

© Ministère de la culture et de la communication, Délégation au développement et aux affaires

internationales (DDAI). Département des études, de la prospective et des statistiques (DEPS),

Paris, 2006.

Ce document est téléchargeable sur le site :

http://www.culture.gouv.fr/dep/telechrg/noec47.pdf

 

 

 

 

 

 

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 07:16

La Commission permanente sur l’emploi a été créée en 1993, en même temps que le Conseil national des professions du spectacle/CNPS (Décret du 29 mars 1993), dans le but de produire une connaissance objective et partagée sur l’emploi dans le spectacle, pour le secteur audiovisuel et le spectacle vivant. Elle est composée de représentants des organisations professionnelles, des organismes sociaux et de l’administration.

 

Après quelques années sans se réunir, la Commission permanente sur l’emploi a été relancée en septembre 2003, dans le contexte de la crise ouverte par la réforme du dispositif spécifique d’assurance-chômage des intermittents du spectacle,

 

La Commission a alors été officiellement réinstallée par le ministre de la Culture à l’automne 2003. Sa mission est d’approfondir la connaissance des chiffres de l’emploi en actualisant l’ensemble des données statistiques disponibles, en expertisant de nouvelles sources, en s’interrogeant sur les divergences d’une source à l’autre et en proposant les améliorations nécessaires dans la mise en place d’un système d’information cohérent et pérenne.

 

Au terme d’une première année de travail (septembre 2003-juin 2004),  ce système de connaissance des chiffres de l’emploi dans le spectacle vivant a été effectivement mis en place, fondé sur une dizaine de sources statistiques générales et professionnelles.

 

Six sources statistiques sont les sources principales :

 

INSEE (Enquête Emploi ; Recensement de la population ; DADS),

ACOSS, Caisse des congés spectacles

UNEDIC

AUDIENS

ANPE

AFDAS

 

Chaque source statistique a été sollicitée pour ses apports spécifiques et originaux à la connaissance des emplois du secteur.

 

Simultanément, il a été mis en œuvre  des outils permettant d’améliorer la cohérence de ce dispositif. Il s’est agi d’effacer certaines des divergences inévitables d’une source à une autre.

 

La Commission a ainsi fortement incité les organismes sociaux du spectacle à travailler à l’implémentation, dans leurs propres nomenclatures d’emplois et d’activités, des deux nomenclatures harmonisées récemment mises au point à l’initiative de la CPNEF-SV (cela souligne au passage l’importance de la question des appellations, des nomenclatures de métiers et d’emploi, et l’importance du rôle de la CPNE-SV/Commission nationale emploi formation pour le spectacle vivant , questions dont il est question par ailleurs sur ce Blog et auxquelles on renverra le visiteur) :

 

Dans le même objectif d’amélioration, la Commission suit de très près l’avancement de l’opération de croisement des fichiers sociaux (voir Décret du 6 décembre 2004) dans la perspective de produire des éléments cohérents de connaissance statistique anonyme sur la base de ce rapprochement.

 

L’un des objectifs prioritaires de la Commission permanente du CNPS est d’actualiser le dispositif de connaissance mis en place afin de pouvoir disposer, chaque année, des données les plus récentes disponibles, tout en gardant à l’esprit les perspectives d’amélioration de ce dispositif (harmonisation des données produites, expertise d’éventuelles nouvelles sources,…).

 

Cet objectif de base s’est d’ailleurs trouvé conforté, dès la fin de l’année 2004, par la demande expresse du ministre de la Culture de voir désormais produit et publié, chaque année, un rapport présentant l’état le plus actualisé possible des données statistiques sur l’emploi dans le spectacle (séance plénière du CNPS du 17 décembre 2004).

 

En complément des éléments de connaissance statistique qui en constituent le socle, le travail de la Commission s’est porté également sur certains sujets désignés collectivement comme des thèmes d’approfondissement nécessaires.

 

Trois d’entre eux répondent au souci commun d’améliorer la connaissance de l’emploi :

 

• la prospection de nouvelles sources statistiques, certaines propres au spectacle (Guichet unique du spectacle occasionnel/GUSO ; fichier des licences d’entrepreneurs de spectacles), d’autres générales à l’ensemble de l’économie mais susceptibles d’éclairer certains aspects du marché du travail dans le spectacle (fichier Sirene et enquêtes Sine de l’INSEE, pour une meilleure connaissance des entreprises de spectacle) ;

 

 l’exploitation plus approfondie et problématisée de sources déjà mobilisées (exploitation spécifique de l’ANPE sur les métiers du spectacle), menée à l’initiative d’organismes producteurs membres de la Commission, désireux d’accorder désormais une importance particulière au champ du spectacle dans leurs propres travaux d’exploitation statistique.

 

  la connaissance régionale de l’emploi dans le spectacle, prolongeant une préoccupation affichée par la Commission dès sa première année de fonctionnement et concrétisée, l’année suivante, par l’association de représentants de Drac aux travaux de la Commission et par la mise à disposition de données statistiques régionales, assorties de préconisations méthodologiques.

 

Il s’agit ainsi d’alimenter régulièrement, au moyen de données statistiques de référence, l’ensemble des directions régionales du ministère (DRAC) et plus largement, les différents acteurs régionaux, fortement mobilisés dans le cadre des Commissions régionales des professions du spectacle (COREPS).

 

1-    L’INSEE

 

Le système d’information statistique sur l’emploi dans le spectacle

Enquête Emploi (Insee) chiffres 2004

Champ : Ensemble des actifs exerçant une profession de l’audiovisuel et du spectacle

vivant (salariés et non-salariés)

 

Professions du spectacle 134 000 (salariés et nons-salariés)

 

Artistes des spectacles 45 000

Artistes de la musique et du chant 30 000

Artistes dramatiques 10 000

Artistes de la danse, du cirque et des spectacles divers 5 000

 

Cadres, techniciens et ouvriers des spectacles 89 000

Directeurs, responsables de programmation et de production de l’audiovisuel et du spectacle vivant 17 000

Cadres artistiques et technico-artistiques de la réalisation de l’audiovisuel et des spectacles 18 000*

Assistants techniques de la réalisation des spectacles vivants et audiovisuels (salariés ou indépendants) 33 000

Ouvriers et techniciens des spectacles vivants et audiovisuels 11 000

Indépendants gestionnaires de spectacles ou de service récréatifs 10 000

 

*Les scénographes sont normalement classés dans cette sous-catégorie

 

Selon les résultats de l’Enquête Emploi de l’Insee, environ 134 000 actifs exercent une profession de l’audiovisuel ou du spectacle vivant en 2004. Parmi les 134 000 actifs exerçant une profession du spectacle recensés par cette enquête, on note :

 

-          une majorité d’hommes (68 % contre 54 % pour l’ensemble des actifs occupés)

-          une surreprésentation des moins de 40 ans (55 % contre 47 % pour l’ensemble des actifs occupés)

-          une part importante de personnes titulaires d’un diplôme supérieur ou égal à bac + 2 (43 % contre 27 % pour l’ensemble des actifs occupés).

 

Parmi les salariés, le poids des actifs ayant un CDD est beaucoup plus important dans le spectacle (52 %) que pour l’ensemble des professions (13 %).

 

2 - CAISSE DES CONGES SPECTACLES

Champ : Ensemble des salariés intermittents ayant déclaré au moins un contrat à la Caisse des congés spectacles au cours de l’année

 

Les données de la Caisse des congés spectacles permettent de suivre sur une longue période (ici 1987-2003) :

 

-          le nombre de salariés intermittents,

-          le nombre de contrats dont ils ont bénéficié,

-          le nombre total de jours travaillés ainsi que les rémunérations attachées à ces contrats

 

Les données relatives au volume de travail et aux rémunérations concernent ici les seuls contrats déclarés à la Caisse des congés spectacles. Ne sont donc pas prises en compte les données concernant d’éventuelles activités complémentaires (emploi permanent dans ou hors spectacle, activités d’enseignement…) et d’éventuels autres revenus (salaires, indemnités chômage…).

 

Le marché du travail intermittent de 1987 à 2003

De 1987 à 2003, le nombre d’intermittents a augmenté de 215%. Les effectifs intermittents sont passés de

 

39 649 intermittents en 1987

93 533 intermittents en 1997

124 796 intermittents en 2003

 

Il y a donc eu environ 125 000 intermittents en 2003, ayant eu au moins un contrat (même s’ils ne sont pas indemnisés par l’Unédic).

 

Le marché de l’emploi intermittent s’est beaucoup développé durant la période 1987-2003. La particularité de cette croissance reste pourtant l’amplification des déséquilibres observés, aisément mesurable par la simple mise en perspective des différents indicateurs disponibles : si la masse salariale et le volume d’emploi présentent une évolution « en phase » (tous deux doublent sur la période étudiée), les effectifs des artistes et intermittents techniques présents sur le marché, et surtout, le nombre de contrats dont ils bénéficient connaissent une évolution accélérée.

 

En 15 ans, le nombre d’artistes et d’intermittents techniques est multiplié par 4 et le nombre de contrats est multiplié par 8.

 

Source :

 Emploi et spectacle

Synthèse des travaux de la Commission permanente sur l’emploi du Conseil national des professions du spectacle (CNPS) 2005-2006

 No 47 – Octobre 2006

 

Responsable des études « Emploi » au sein du Département des études, de la prospective

et des statistiques (DEPS) : Frédérique PATUREAU, assistée d’Éric CLERON

Responsable des publications : Jacqueline BOUCHERAT

Directeur de la publication : Philippe CHANTEPIE, chef du Département des études,

de la prospective et des statistiques (DEPS)

© Ministère de la culture et de la communication, Délégation au développement et aux affaires

internationales (DDAI). Département des études, de la prospective et des statistiques (DEPS),

Paris, 2006.

Ce document est téléchargeable sur le site :

http://www.culture.gouv.fr/dep/telechrg/noec47.pdf

 

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 07:03

En 2004, environ 450 000 personnes exercent une profession culturelle, soit près

de 2% de la population active occupée. Les professions de l’audiovisuel et du spectacle représentent 34 % de ce total, soit 153 000 personnes ; celles des arts plastiques et métiers d’art représentent 30 %. Les professions littéraires regroupent 54 000 actifs, soit 12 % du total des professions culturelles, celles de cadre et technicien de la documentation et de la conservation, d’architecte et de professeur d’art, entre 7 et 8% des actifs chacune.

 

Il est essentiel de connaître et de situer les chiffres de l’emploi dans le spectacle (audiovisuel et spectacle vivant) au sein des emplois du secteur culturel, comme il est essentiel de connaître les chiffres concernant le nombre d’entreprises de spectacle vivant dans le secteur public et privé, ou encore le chiffre du nombre de spectateurs pour le spectacle vivant.

 

La connaissance des chiffres de l’emploi est difficile en raison de la complexité du secteur du spectacle (audiovisuel et spectacle vivant) qui forme un monde composite.

 

Cette connaissance des chiffres est importante pour les scénographes, car elle leur permet de se situer d’un point de vue numérique. Or, il est encore plus difficile de connaître avec précision les chiffres les concernant : cela pose d’abord la question de la terminologie utilisée pour cette branche des professions du spectacle (les termes des nomenclatures sont : architecte décorateur, chef-décorateur, décorateur, scénographe, costumier) et cela pose la question de la catégorie dans laquelle elle est classée (Cadres artistiques et technico-artistiques de la réalisation de l’audiovisuel et des spectacles)

 

Les chiffres concernant l’emploi en général dans le spectacle qui sont résumés dans cet article sont extraits d’un rapport détaillé qui fait la synthèse des travaux effectués par la Commission permanente sur l’emploi au Conseil national des professions du spectacle (CNPS) entre septembre 2005 et juin 2006.

 

De façon résumée et variable, cela donne :

 

INSEE (2004)

Professions du spectacle : 134 000

(45 000 artistes des spectacles + 89 000 cadres, techniciens et ouvriers des spectacles)

 

Caisse des Congés spectacle (2003) :

Les effectifs intermittents sont passés de 39 649 intermittents en 1987  à 124 796 intermittents en 2003

 

UNEDIC (2005)

99 367 allocataires indemnisés en 2005

 

AUDIENS (2003)

264 000 salariés intermittents et permanents ayant travaillé au moins une journée dans le spectacle

198 000 salariés intermittents ayant travaillé au moins une journée dans le spectacle

73 000 salariés permanents

ANPE

Champ : Ensemble des demandeurs d’emploi dans une des métiers de l’audiovisuel et du spectacle vivant, inscrits à l’ANPE en catégories 1, 2, 3, 6, 7 ou 813 (en fin de mois)

141 000 demandeurs d’emploi au 31 décembre 2004

 

 

 

 

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